"Rouge"
Extrait du recueil "Nègres" éditions Périplans Souvenirs d'avant l'aurore quand je n'étais encore qu'une pluie de mystère, un frisson sur la terreun fragment d'élément - un amas de sentimentspas...
View ArticleBrûle
Si l’égout est la bouche des anges alors canalise la joie verse la aux latrines pour colmater la boue des visages éteints Si la moindre jonquille dissimule un charnier tourne le barillet de tes...
View ArticleMagie
Je trébuche sur la frontière ton méridien affamé de résine égare les conquistadors Les indiens recueillent tes fruits Ils ont baptisé ta source du nom d’une étoile si triste que les planètes lui...
View ArticleLimites
Le ciel m’emmène à travers toi porté par un nuage d’argile Je reste suspendu au lit d’une nuit de trèfles Les algues frôlent la tempe du lendemain le vent me traîne dans l’arrière-cœur Tes bassins...
View ArticleMagnitude
Pas un vieillard qui ne se souvienne personne d’assez mort d’assez perdu dans la mémoire pour retrouver le compas silencieux qui un soir traça ton contour ton buisson sauvage en action de grâce sur la...
View ArticleBLACK SODA. Poème pour Mandela
BLACK SODA. Dans les townships brûlés à vif ghettos de sollicitude une canette de soda piétinée tordue rouillée balancée en plein ciel en dribbles d'insolence Une dignité d'angles tranchants...
View ArticleGuérir
Guérir Pour Jean Metellus poète et médecin, tombé en l'honneur du chant, le 4 janvier 2014. La langue est sans repos la mâchoire descend de son repaire de brigands toute soudée encore aux vieilles...
View ArticleDEVENIR
Une décharge d’hibiscus où s’ébattent des gamins criminels Devant ma fenêtre s’étale ce que le monde a enfanté Ni bien ni mal l’enfantement est un pari sur la mort un hasard nu une roulette sans...
View ArticleCARMINE
Parfois un cri s'étire et le monde s'affole C'est le cri d'une fleur qu'encombre le soleil La pivoine se débat avec la lumière l'oiseau fait de même de l'ombre sur ses ailes Le printemps rapproche...
View ArticleCarnaval
Il n’est pas rare de cueillir des fleurs de menace sous tes pas d’irascibles corolles qui voltigent montées de la poitrine d’une métropole jusqu’à la blondeur touffue du matin Se posent à l’aubier...
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